Comment revisiter son PRA grâce à Docker ?
Les infrastructures nécessitent bien sûr des sauvegardes régulières mais aussi une stratégie de récupération, pour parer à tout incident. C’est là qu’intervient le PRA.
Qu’est que e PRA ?
Cet acronyme, pas vraiment transparent, signifie « Plan de Reprise d’Activité ». C’est un plan qui permet de reconstruire l’infrastructure et de remettre en route les applications supportant l’activité d’une entreprise, en cas de crise majeure ou importante d’un centre informatique.
C’est un élément très important, à prendre en compte dès la conception et la mise en place d’une infrastructure.
Il faut toujours prévoir le pire et être capable de récupérer, dans un délai supportable, les données et les services de l’entreprise.
Il est par ailleurs essentiel d’être réaliste et pragmatique pour trouver le point d’équilibre entre perte de données ou de temps acceptable et coût du PRA !
Quelle est notre architecture ?
Nous avons une infrastructure hybride, à la fois physiquement présente dans nos locaux et sur des serveurs hébergés. Historiquement, des outils internes qui sont hébergés en local et des outils/environnements clients sur le Cloud.
Docker à Cantor ?
À Cantor, nous utilisons Docker depuis déjà plusieurs années.
Nous avons d’abord déployé de nouveaux services, et des environnements de développement sous Docker. Puis, progressivement, nous avons démarré une consolidation générale de nos infrastructures avec Docker. Le gain en terme de ressources matérielles et d’exploitation est significatif.
A ce jour, plus de la moitié des services et environnements sont déjà migrés.
Notre PRA « dockerisé »
A Cantor, nous avions déjà un PRA fonctionnel. Mais la consolidation de nos infrastructure avec Docker nous a donné l’opportunité de le repenser, afin de le rendre plus performant, en diminuant le délai et les actions à mener pour restaurer nos services et nos données sur une infrastructure de secours.
L’utilisation de Docker, loin d’être une contrainte, a été une force dans cette refonte de notre PRA.
En effet, une des spécificités de Docker est qu’il permet de réutiliser une configuration logicielle, même très complexe et multi-services, au travers d’ « images » et donc de relancer des services en quelques secondes.
Pour ce qui est des données, Docker propose l’utilisation des « volumes ». D’un point de vue technique, ces volumes peuvent être synchronisés rapidement et régulièrement depuis nos infrastructure vers des serveurs de secours.
Nous nous sommes servis de cette spécificité en l’automatisant, et sauvegardons désormais nos données plus régulièrement. La synchronisation est rapide car elle est incrémentale. Nous avons ainsi automatisé toute la chaîne de notre PRA. Nos données et nos services sont à l’abri et accessibles même après un dysfonctionnement de l’infrastructure.
Ainsi, dans le cas d’une défaillance d’infrastructure, les données sont déjà présentes au travers de volumes « mirrorés », les configurations logicielles sont prêtes au travers d' »images » Docker versionnées. Nous n’avons donc plus besoin de les récupérer !
Et nous pouvons relancer nos services en quelques minutes.
Et vous, êtes-vous prêts à ‘dockeriser’ votre PRA ?